La Furniture History Society, la plus importante association consacrée au mobilier avec son millier de membres, a choisi la pierre dure comme sujet d’étude de son 43 e symposium annuel, qui s’est tenu fin mars à Londres. Il est rare de voir un assemblage de tels spécialistes se pencher sur la recherche menée sur un sujet comme ces décors multicolores en pierres semi-précieuses, qui ont fleuri sur tous les continents depuis l’Antiquité. Son président, Christopher Rowell, a notamment évoqué cette histoire d’un double déclin en miroir, celui des grandes maisons italiennes, qui ont dû se séparer de leurs trésors, puis de l’aristocratie britannique, qui a dû s’en défaire à son tour. Records Le Royaume-Uni a ainsi gardé le souvenir douloureux du monumental «cabinet Badminton», d’ébène, de bronze doré et de marqueterie en pierres dures, approchant les 4 mètres de haut, commandé en 1726 à la manufacture de Florence par le duc de Beaufort. Il s’est vendu deux fois chez Christie’s, à Londres, établissant à chaque fois un record absolu pour un meuble, pour finir en 2004 au prix de 19 M£ (27,5 M€) dans la collection du prince de Liechtenstein. Conservateur du mobilier au National Trust, qui administre plus de trois cents châteaux, Christopher Rowell a évoqué l’intérêt du marché pour ces objets,…
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