Le parcours mis en scène au musée des impressionnismes de Giverny invite à découvrir ses œuvres baignées de lumière et à étudier ses liens avec le Paris créatif de la fin du XIXe siècle.
Joaquín Sorolla (1863-1923), Clotilde se promenant dans les jardins de la Granja, 1907, huile sur toile, 170 x 100 cm. La Havane, Museo Nacional de Bellas Artes, nv. Nr. 93-144. © La Havane, Museo Nacional de Bellas Artes/Photo David Rodriguez
L’été indien s’installe à Giverny avec les œuvres du grand Sorolla, étrangement peu connu en France alors qu’il est une icône sur sa terre natale et aux États-Unis. Joaquín Sorolla y Bastida naît en 1863 – l’année du Salon des refusés – et son premier séjour à Paris, pour visiter le Salon des artistes français, remonte à 1885. Il y admire les œuvres du peintre naturaliste Jules Bastien-Lepage, rencontre, en parallèle, les tenants de la peinture en plein air et de la liberté de la touche. Il découvre la photographie et les estampes japonaises. Une révélation pour un homme spécialisé dans les portraits et les tableaux de dénonciation sociale, ici illustrés par La Traite des blanches . On y voit une sinistre…
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