Dante Alighieri (1265-1321)

« Le renom dans ce monde n’est qu’un souffle de vent… qui change de sens en changeant de parti », écrivait Dante Alighieri. Et pourtant, bien qu’aucun de ses manuscrits ne nous soit parvenu, sa renommée, après sa mort, traversa sept siècles. La fondation...

À l’occasion du sept centièmes anniversaire de la mort de Dante, la fondation Bodmer en Suisse lui consacre une exposition et la collection de la Pléiade publie une nouvelle traduction par Jacqueline Risset. Les bibliophiles ne sont pas en reste dans leur traque, des éditions anciennes.

Publiée en 1506 par Filippo Giunti, cette première édition de la Comédie de Dante est emblématique du néoplatonisme médicéen qui l’a vu naître.

S’il est une œuvre emblématique d’Auguste Rodin, c’est bien Le Baiser. Exécutée en plusieurs dimensions, cette version est la plus petite et a été fondue par Alexis Rudier en 1928.

Un diamant d’exception partage l’affiche avec des bronzes d’Alfredo Pina pour le tombeau de Dante.

Désormais reconnu comme un paysagiste de premier rang, au style pointilliste libre, Henri Martin reste encore plus admiré pour ses compositions symbolistes.

L’Italie et la Suisse commémorent le septième centenaire de la mort de Dante avec deux expositions. L’occasion d’une lecture de la postérité de La Divine Comédie dans l’histoire de l’art, depuis ce XIVe siècle toscan.

Délaissant le verre après la création d’une pièce présentée à la huitième Triennale de Milan, Ettore Sottsass renoue avec ce matériau dans le cadre de sa participation au groupe Memphis.

Un sabre évoque le souvenir de ce héros du premier Empire. Francis Bacon et Alfredo Pina étaient aussi au rendez-vous.

Ce portrait présumé de Giulio Rasponi, arrière-petit-neveu de Napoléon Bonaparte par Enrico Pazzi rappelle par son sujet charmant et le naturel de la pose celui du Prince impérial et son chien Néro de Jean-Baptiste Carpeaux.